Marchi
J'aimerai savoir ce que vous pensez de celui là (de moi encore):
La Chose
Elle est revenue
Pire qu'avant
Il faut que je la tue !
Mais c'est elle qui me prend...
Et je commence ma descente
Après avoir remonté, en vain !
Je glisse dans la pente.
Au début, je ne dis rien
Puis, le vertige me prend
La pente s'arrête : un ravin !
Gouffre sans fond, immonde bouche
Je ne veux pas finir dans ce monstre !
Qu'on m'aide ! Aidez moi ! Mais la chose me touche
Et je m'effondre
Mais je titube, me relève et m'agrippe à la terre,
Au rivage de ce courant glacé de ténèbres.
Ma main se tend désespérément, agrippe le vide,
Tâtonne l'air, cherche de l'aide dans ce noir acerbe
Mais la chose me reprend et me tire, comme un guide
Pour me montrer le chemin sans retour.
Je ne peux plus résister, mes mains lâchent prise
Et la chose m'entraîne dans ce gouffre sans détours...
Je tombe dans les ténèbres sans fonds
La chute n'en est que plus douloureuse.
Mes mains restent tendues dans l'air, à quoi bon ?
Personne n'a réussit à me sauver sur cette Terre houleuse,
Dans cette vie malheureuse et morne,
Et je tombe avec la chose qui m'accompagne.
Elle au moins ne m'a pas lâchée, avec ses cornes
Elle me tient solidement contre elle, ma compagne
Ton corps est doux contre le mien,
Ton odeur m'effleure, joue avec mon corps,
Tu es comme mon ombre, accrochée à moi par un lien.
Que je t'aime ma mort !